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Deux citoyens uzétiens à l'honneur aux voeux des associations : Danielle Bovet et Charles Olmière

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A l'occasion des voeux 2013 aux associations et aux institutions, le maire d'Uzès, Jean-Luc Chapon a remis la médaille de la ville aux deux citoyens d'honneur qui ont inscrit leur parcours dans celui de la ville au profit de tous. Danielle Bovet à la MJC d'Uzès et Charles Olmière de l'association In situ pour la promotion du jardin médiéval d'Uzès se sont distingués par leur implication dans la vie associative dense et riche à Uzès. Dynamisme et humanisme sont les qualités qui les unissent. L'un comme l'autre sont animés par la rencontre avec l'autre, avec la richesse d'un passé historique.

Danielle Bovet est arrivée à Uzès en 1977. Elle est bretonne d'origine, l'aînée de six enfants. Elle s'illustre en qualité de cheftaine de louveteaux et d'animatrice dans les colonies de vacances, l'été. Elle travaille à Paris puis à Aix en Provence en qualité d'éducatrice. Lorsqu'elle arrive à Uzès, elle déborde d'initiatives. Précurseur, elle imagine un système d'échanges de services entre maman et l'installation d'un marché de producteurs bio le mercredi, étant devenue maraîcher. Trop en avance sur son temps, les idées ne verront le jour que bien plus tard. Entre temps, elle oeuvre pour la scolarité de ses trois enfants en participant activement à la fédération des parents d'élèves de 1977 à 1999, en confectionnant des oreillettes pour l'association "Nos petits" de l'école maternelle. Elle aura cherché toute sa vie à créer et à tisser du lien social. En 1978, ses efforts ne sont pas vain, elle est appelée par une bénévole de la médiathèque et membre du conseil d'administration d'Uzès à intégrer la MJC, la maison des jeunes et de la culture. Elle s'y consacrera 35 ans en tant qu'animatrice bénévole d'ateliers et d'encadrement de stagiaires pour des séjours loisirs... En 1990, elle imaginera avec Philippe Jacquemart, alors élu municipal un poste d'"informateur jeunesse" à l'instar d'une permanence d’accueil, d’information et d’orientation, PAIO qui ne remplit plus son rôle, une fois par mois seulement. Elle occupera cette fonction, à mi-temps à la demande de son conseil d'administration, puis elle deviendra directrice à mi-temps de la MJC. Aujourd'hui retraitée, elle est toujours adhérente à la MJC dans le cadre d'un atelier théâtre et élue au conseil d'administration. Elle décrira son implication citoyenne comme "la rencontre avec un projet, des idées", "la diversité des rencontres et échanges" et "le plaisir du partage".

Charles Olmière est originaire de l'Ariège, il connaît Uzès avec son épouse Yvette pour raison professionnelle où il est nommé en 1961, chef de district d'EDF/GDF, représentant 31 communes à cette époque, puis en 1976, il est nommé à Nîmes au service commercial pour gérer les relations entre architectes et promoteurs. Il ne quittera pas sa ville d'adoption pour autant. Bien au contraire, il dédiera "avec satisfaction" une grande partie de sa vie à la cause associative, aux autres et au patrimoine historique de la cité. Pendant plus de vingt ans, il sera président du Boxing club d'Uzès. Il sera président du Sou des écoles laïques. En 1985, il sera trésorier de la société archéologique de l'Uzège aux côtés de Jean-Pierre Beaumont. L'association fera la découverte d'une pièce maîtresse de l’aqueduc romain du Pont du Gard, le bassin de régulation dans la vallée de l'Eure. Il sera au conseil d'administration des villes jumelées du Gard et sera le président du comité de jumelage d'Uzès. En 1989, il rejoindra l'équipe municipale pour deux mandats en qualité de conseiller puis d'adjoint délégué aux travaux. Pendant six ans, il s'occupera de FAR, l'antenne d'Uzès, Formation-animation-réinsertion, l'association chargée de réinsertion des jeunes en trouvant des chantiers d'insertion. En 2000, il devient président d'In Situ, l'association chargée de l'évolution du jardin médiéval aujourd'hui et de la mise en valeur du patrimoine médiéval, notamment les deux tours, tour du Roy et de l'Evêque. Il s'illustrera dans la valorisation de l'espace, le nettoyage, la réhabilitation de lieu méconnu. L'office municipal de la culture a oeuvré à cette renaissance en imaginant un espace végétalisé rappelant les cultures médiévales et instruisant sur les vertus de chaque plante. Ne pouvant supporter seule la gestion, elle en confie la responsabilité à l'association In Situ. Aujourd'hui, il s'agit d'un lieu pédagogique qui prend toute sa place et toute sa dimension dans l'essor culturel de la ville.

Pour les deux citoyens d'honneur, l'accomplissement de leurs tâches, en toute simplicité et humilité, n'aurait pu se faire sans leur entourage et notamment leur conjoint. Toutes nos félicitations.